Kobayashi Hirokazu sensei me disait fréquemment :
« Le corps ne ment jamais »
Ce qui ne peut être pensé ne peut être dit si ce n’est par le corps lui-même. Les mimes, les adaptations, les souffrances constituent le récit instantané de toute la vie du sujet et de ses ancêtres jusqu’à l’origine du monde. Tout le corps est mémoire.
Les mimes disent l’impensé, les pathologies disent l’impensable. La souffrance est le moyen qu’a le corps de maintenir l’unité du sujet malgré tout. Le corps rétablit la vérité en tout. Né des générations et de l’autogénèse, il est indivisé et porte en lui identité et altérité comme consubstantielles. La pratique de l’aikishintaiso nous permet d’affirmer :
« Le corps est infini. »
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